Blog de Solana Yachting

Puerto de San Miguel / San Antonio

Après une matinée de navigation entrecoupée de baignades dans plusieurs criques idylliques du Nord de l’île, nous quittons San Miguel en tout début d’après-midi. Claudio nous annonce que nous allons rejoindre San Antonio (Sant Antoni de Portmany*) pour y passer la nuit.

• Dès avoir quitté la baie de San Miguel, nous contournons Punta de Sa Creu et son urbanisation de Na Xamena située à quelque 200 mètres au-dessus du niveau de la mer. C’est là que se trouve l’un des plus beaux hôtels d’Ibiza, et son sublime spa «Posidonia».
  Les falaises abruptes sont impressionnantes depuis notre embarcation, la nature est tellement sauvage dans cette partie de l’île.
   
• Claudio veut nous montrer la crique de Es Portitxol. Elle constitue l’un des meilleurs abris, quelle que soit l’orientation du vent.
  Des « Llauts » (bateaux de pêcheurs des Baléares) sont amarrés devant les « casitas de pescadores » (abris de pêcheurs).
  
  Aucune route ne mène ici : nous sommes au bout du monde !
  C’est un site merveilleux pour la découverte des fonds marins, avec de nombreuses grottes sous-marines. 
   
• Après une courte baignade, nous repartons et passons le Cap des Rubio, puis nous traversons la grande baie d’Albarca.
  Nous sommes attentifs aux bouées car les chasseurs sous-marins sont nombreux dans ce coin de mer.
  
  On aperçoit au loin les fortifications de Torres d’en Lluc avec ses deux tours et sa muraille.
  Dès le Cap d’Albarca franchi, nous voyons les rochers en dentelle de Ses Torretes situés à 1 mille.
  C’est une des zones des plus inhospitalières et inaccessibles d’Ibiza, mais aussi une des plus belles ! 
   
• Nous laissons Cala d’en Sardina sur notre gauche pour arriver aux ilots de Ses Margalides que l’on nomme aussi « Les Portes du Ciel ». Le rocher principal, qui culmine à 39 mètres, est traversé par un tunnel naturel. Les petits bateaux à moteur peuvent même le traverser !
  Le nom vient d’un restaurant familial sur la route de San Mateo à San Antonio, à proximité de Santa Inés de Corona. Créé par la famille de Can Jordi de Corona, il offre une vue spectaculaire sur les iles depuis la falaise. On y déguste une cuisine locale à des prix très raisonnables !
  Ibiza n’est pas forcément cher si on évite les endroits trop « à la mode »…  
   
• Une fois passé Cap Nuno où la côte est la plus basse de la région nord, nous passons devant Ses Fontanelles, un site connu pour ses peintures rupestres datant de l'âge du bronze.
  
  Nous poursuivons en mettant un peu de moteur pour rejoindre San Antonio (Sant Antoni de Portmany) où nous souhaitons mouiller pour la nuit.
   
• Nous doublons Cala Salada (39°0′35″N 1°17′57″E) et sa petite crique voisine Cala Saladeta.
  Ces deux calas aux eaux turquoises s’étendent sur 200 mètres et sont séparées par une plateforme de rocher et quelques maisons de pêcheurs.
  
  Au coin de la plage, très fréquentée par les ibicencos, le restaurant Cala Salada propose des plats traditionnels, dont une délicieuse paella de fruits de mer.
  Les deux criques sont parfaites pour assister aux célèbres couchers de soleil d’Ibiza où le bleu de la Méditerranée épouse le vert de la pinède et les teintes changeantes du soleil. 
   
• Une vingtaine de minutes plus tard, après avoir dépassé Cap Negret, nous sommes à la hauteur de Cala Gracio. Une petite plage de 70 mètres de large où le sable très blanc contraste avec la couleur turquoise de l’eau transparente.
  
  Adossée à Cala Gracio, Cala Gracioneta est une minuscule plage qui abrite El Chiringuito, le bar et restaurant du célèbre groupe Mambo.
   
• Quelques minutes encore et nous faisons notre entrée dans la baie San Antonio (38° 58′ 51″ nord, 1° 18′ 02″ est) où se déroule un véritable ballet de bateaux de toutes tailles, du plus grand yacht au petit gonflable, du jet sky au parachute ascensionnel… 

Après une nuit qui s’annonce mouvementée, et que nous ne manquerons pas de vous raconter dans notre prochain blog, demain nous reprendrons la mer en direction de Es Vedra.

Une idée de : Sandrine Blasco
Texte : Franck viseux